haïti et le phœnix

je suis sur que le peuple haïtien vas renaitre de ces cendre comme le phœnix ::: écris par Daniel Boucher

Wednesday, January 13, 2010


Une image vaut mille mots -
Voyez que la Croix n'a pas bougé à Haïti



C'est assez spécial, alors que tout est tombé autour,
la croix de Jésus est resté debout et bien en place...

Et ce n'est pas le seul cas du genre dans le monde.





Le 12 janvier 2010 : Un séisme de magnitude 7,0 a frappé près de la capitale haïtienne, Port-au Prince. Selon diverses sources, il faut s'attendre à un nombre élevé de morts et de blessés. Nous mettrons à jour cette page à mesure que les informations sur la catastrophe deviennent disponible. MONTRÉAL - L'angoisse gagne les Haïtiens du Québec, incluant le consulat général d'Haïti à Montréal, qui peinaient à joindre leurs proches à la suite du séisme qui a durement atteint leur pays d'origine, mardi après-midi.

THE ASSOCIATED PRESS/Radio Tele Ginen
Les gens s'occupent d'une personne blessée après un tremblement de terre à Port-au-Prince, Haïti, le mardi 12 janvier 2010.

Le consul a d'ailleurs convoqué son personnel à son bureau pour une réunion d'urgence, tard en soirée.

"C'est l'une des pires catastrophes que Haïti n'ait jamais connues, a lancé Pierre-Richard Casimir au cours d'une entrevue avec La Presse Canadienne. C'est épouvantable. C'est une catastrophe."

Les personnes qui tentent de contacter le consul général d'Haïti à Montréal aussi tard dans la soirée se butent habituellement à un répondeur.

"Je suis en mode urgence, a expliqué M. Casimir, et le personnel me rejoint pour qu'on puisse voir ce qu'il y a lieu de faire, obtenir des informations, assister les gens dans la mesure du possible."

Le consul a toutefois admis que les moyens à sa disposition étaient on ne peut plus limités.

"La communication (avec Haïti) est très, très difficile", a-t-il expliqué.

Pour l'instant, très peu d'Haïtiens établis au Québec ont contacté le consulat général d'Haïti à Montréal.

Qu'à cela ne tienne: M. Casimir a déjà décidé des premiers gestes qu'il entend poser.

Il a précisé qu'il avait l'intention de rencontrer les dirigeants des organisations les plus représentatives de la communauté haïtienne afin d'établir une stratégie commune.

"Mais ce qui nous rend la tâche difficile, c'est qu'on n'a pas d'informations précises", a-t-il toutefois poursuivi.

Et les informations qui parviennent jusqu'à son bureau n'ont, pour la plupart, pas été confirmées.

Ainsi en est-il pour les rumeurs voulant que le ministère de l'Intérieur haïtien, où se trouverait une cellule d'urgence en cas de catastrophe naturelle, aurait été touché par le séisme.

Mais si cela s'avérait, les membres de cette cellule n'auraient même pas d'endroit pour se réunir, a déploré Pierre-Richard Casimir.

Ce tremblement de terre est survenu à deux jours du début du Festival international du livre intitulé "Etonnants voyageurs", une activité à laquelle devait participer Dany Laferrière, un auteur canadien d'origine haïtienne. Le festival devait se terminer le 17 janvier.

Par ailleurs, le parrain du Centre d'étude et de coopération internationale (CECI), Luck Mervil, a appelé à la solidarité de tous pour soutenir la population haïtienne "en proie au plus grand désarroi".

"Haïti est une fois de plus secouée par une catastrophe majeure, c'est la panique, tout est démoli et il va falloir secourir la population dans les décombres. Soins, abris, eau, nourriture, tout est une priorité", a affirmé M. Mervil, par voie de communiqué.

Le CECI, présent en Haïti depuis près de 40 ans, a indiqué être "piégé", aussi, à la suite du séisme, mais a ajouté que l'évaluation des besoins s'organise.

Le boxeur Jean Pascal, haïtien d'origine, a également été secoué par les événements et espérait de tout coeur rejoindre son père, un ancien politicien qui vit à Port-au-Prince.

"De mon côté, j'essaie d'entrer en contact avec lui par téléphone, et j'ai des membres de ma famille à New York, Boston et à Miami qui essaient de le rejoindre aussi, mais personne n'y est arrivé", a déclaré le pugiliste en entrevue au réseau LCN mardi soir.

Accompagné de sa grand-mère et de proches, Jean Pascal dit avoir subi un choc en voyant des images du Palais présidentiel démoli.

"C'était vraiment une belle bâtisse, et je suis très attristé. J'espère que le Seigneur sera avec nous ce soir", a ajouté le champion du monde des mi-lourds du WBC, qui compte bien faire tout en son pouvoir pour aider le peuple haïtien pour se relever de cet autre drame.

Fabienne Colas, fondatrice du Festival international du film haïtien de Montréal, a soutenu à La Presse Canadienne avoir tenté à plusieurs reprises de joindre sa famille, en vain.

"Je crois que, cette nuit, tous les membres de la communauté haïtienne de Montréal vont rester éveillés pour tenter de joindre leurs proches", a-t-elle exprimé, mardi soir.

"Ce sont des survivants, je suis confiante qu'ils vont bien, mais tu ne peux pas avoir la certitude, avait exprimé Mme Colas à Radio-Canada, plus tôt, indiquant être sans nouvelles de son père et de sa belle-mère. Ca fait des heures que j'essaie de leur parler, il y a pas de communication, pas d'Internet. J'ai entendu que le Palais national était détruit, qu'est ce qu'il va rester?"

Jean-Claude Icart, un autre Montréalais d'origine haïtienne, a affirmé, mardi soir, à La Presse Canadienne, avoir réussi à parler à des membres de sa famille non loin de la capitale, quelques minutes après que le séisme eut frappé. Ceux-ci lui ont alors dit que leurs maisons étaient endommagées, mais qu'ils étaient sains et saufs.

"C'est la panique dans les rues. Les gens ont peur de retourner chez eux en raison des répliques", a-t-il mentionné.

Serge César, de la radio CPAM, de Montréal, a parlé, en entrevue à Radio-Canada, d'une "communauté sous le choc".

"Les gens ne peuvent pas joindre au bout du fil parents et amis, car les communications sont coupées. Vu l'importance de cette catastrophe, il y aura beaucoup de victimes, sans aucun doute", a confié l'animateur de cette station ayant pour auditoire principal la communauté haïtienne de Montréal.